À 34 ans, Mathieu Palain n’est pas seulement écrivain, journaliste, podcasteur, lauréat de plusieurs prix littéraires (dont l’Interallié en 2021), c’est aussi un pote de promo, rencontré en école de journalisme (IPJ Paris-Dauphine).

 

Si on vous en parle ici, c’est qu’il habite le 20e arrondissement depuis 2016. D’abord Cité Champagne, puis rue Tolain, désormais rue de Bagnolet. Vous le croiserez peut-être le matin, place de la Réunion, quand il emmène sa fille à la crèche. Ce qu’il aime du 20e, c’est sa mixité, son côté populaire, comme à Ris-Orangis, la commune de l’Essonne où il a grandi. C’est d’ailleurs dans ces quartiers, dans les cités, qu’il puise les histoires qu’il aime raconter.

D’abord dans des reportages pour Libé et les revues XXI et 6 Mois. Puis, dans un premier roman Sale Gosse (2019), où il se nourrit de l’expérience de son père, éducateur. Dans le second Ne t’arrête pas de courir (2021, Editions L’Iconoclaste) – qu’il a écrit confiné dans le 20e -, il nous présente Toumany Coulibaly, un athlète hors norme – champion le jour, voleur la nuit. Un destin singulier, écoulé à 42 000 exemplaires, bientôt adapté au ciné par le réalisateur Thomas Lilti. 

Son actu du moment ? c’est la sortie du podcast Serial Mytho, une série en quatre épisodes écrite pour Louie Media. “Une histoire de mythomanie, de manipulation, de violence, mais aussi d’amitiés qui se tissent dans l’adversité, de sororité, et de vies qu’on réinvente”. 

SES LIEUX FAVORIS

Les Pères Populaires. “Cela fait bien 10 ans que je me pose dans ce café pour lire L’Équipe ou Libé”.

La place de la Réunion. “Comme une place du village, avec un marché pas cher le dimanche”.

Le Café sans nom. “J’y ai fêté mon dernier anniversaire, la grande terrasse permet de rameuter plein de potes”.

La Librairie Le Merle Moqueur. “J’y allais avant d’écrire”. 

Les enfants de la balle, “un bistrot sympa”, boulevard de Charonne.

Des Terres. “C’est tenu par des amis, j’y ai fait la soirée de lancement de mon dernier livre”. 

Les Foudres, place Martin Nadaud. “J’y emmène mes parents quand ils sont de passage à Paris, car je sais que ça va coller à l’imaginaire qu’ils se font des troquets parisiens”. 

Le stade Louis Lumière. “J’y joue au foot deux fois par semaine, avec l’équipe des Panam’ boyz

Square Sarah Bernhardt. “C’est là que je viens jouer avec ma fille, c’est assez grand, et agréable de ne pas être les uns sur les autres”. 

 

Photo portrait : Celine NIESZAWER/Leextra

 

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