WeKoffee, c’est un concept qui a pris racine dans le 20e grâce à Saul, un Colombien issu d’une famille de 3 générations de producteurs de café. Son idée ? Faire découvrir ses bons produits aux Parisiens.

 

Saul a démarré WeKoffee il y a 7 ans avec sa sœur et a décidé de s’installer dans le 20e arrondissement, il y a 3 ans. Paris a toujours été son rêve, il voulait faire déguster ses cafés de spécialité bien loin du goût des cafés achetés en supermarché. Au début de son aventure parisienne, il a rencontré Carlos, un autre colombien habitant le 20e avec qui il a décidé de s’associer. L’un habite le quartier d’Avron, quand l’autre vit à côté du parc de Belleville. Avant le Covid, leur local de torréfaction était lui-même installé dans le 20e (avant de migrer dans le 18e) Un espace collaboratif dans lequel travaillaient différents torréfacteurs.

Wekoffee propose de livrer chez vous, à vélo, des cafés qui proviennent de différents coins du globe : deux cafés colombiens, un café éthiopien, un café ougandais ainsi qu’un café péruvien composent sa carte. Cette volonté écologique est marquée par les choix de l’entreprise : faire venir les grains de café par bateau et non pas par avion, travailler avec des producteurs biologiques et/ ou respectueux de l’environnement et proposer des emballages avec le moins de plastique possible. Dans le 20e, WeKoffee est présent dans quatre restos. Nous l’avons rencontré, dans le 20e, au Kimia Café, le premier resto à avoir proposé le café de Saul à la carte (2 € l’expresso) ! Aujourd’hui, WeKoffee propose ses cafés dans plusieurs restos, cafés et épiceries fines de Paris, dont le restaurant Des Terres, dans le quartier Réunion. Saul livre donc aussi bien son café à des particuliers, qu’à des restaurateurs ou à des entreprises.

Sa démarche ? Etant familier du monde de la production de café, Saul a à cœur de proposer du café de très bonne qualité à ses clients, à des prix accessibles, mais il n’en oublie pas les producteurs qu’il souhaite payer au prix qu’ils méritent. La question n’est pas ici celle de la rentabilité, mais celle du partage et de la découverte. D’ailleurs, l’histoire de ses producteurs est très importante pour lui, il se rend dans les différents pays importateurs, découvre la réalité de la vie de ces personnes et travaille de concert avec des coopératives. Comment consommer son café ? WeKoffee vend aussi bien du café en grain que du café moulu. De même, il existe plusieurs tailles pour les sachets que vous voudriez acheter : cela va de 250g à plusieurs kilos ! Saul conseille d’acheter son propre moulin (environ 20/30€) car un grain de café fraîchement moulu conservera 100 % de ses arômes.

Le goût ? Le café de WeKoffee est très différent de ce que l’on peut connaître. Nous avons eu le plaisir de goûter son café ougandais. Alors qu’on était plutôt habituée à un café fort et amer pour nous réveiller le matin, celui-ci est léger et aromatique. Pour Saul, la question n’est pas de se servir du café comme d’une vitamine, mais plutôt de découvrir la complexité des arômes, de comprendre les différents profils de café et de les déguster avec autant d’attention que l’on aurait pour boire un verre de vin. Le prix ? C’est accessible par rapport à la qualité proposée : comptez environ 10 € le sachet de 250 g de cafés 100% arabica, dont certains possèdent le label bio. Le café colombien est plus aromatique et acide, alors que le café ougandais est plus amer. Le café se conserve environ un mois après torréfaction dans les sachets proposés. Bonne découverte !

 

Voici Saul et Carlos

Texte : Océane Boyadjian
Photos : WeKoffee

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