La Saint-Valentin ne sert pas à célébrer uniquement les amours de gens bien-portants. C’est aujourd’hui l’occasion de montrer que l’histoire se prolonge, même après le départ d’un des membres du couple.

 

Il y a dix ans, presque jour pour jour, Pauline Husy perdait son conjoint, le père de ses deux jeunes enfants. L’écriture a rapidement été un exutoire pour exprimer sa peine et sa colère, face à l’injustice de la maladie. Car c’est un cancer, qui a emporté Frédéric, alors âgé de 36 ans. Ce texte, en forme de longue lettre d’amour, qu’elle n’arrivait pas à terminer, a été finalisé ces derniers mois. C’est une nuit à foutre la nuit dehors (éditions Librinova) vient de paraître, début février, à l’occasion de la journée mondiale contre le cancer.

C’est un livre, qui se lit d’une traite et qui nous a beaucoup touché. Le lien avec le 20e arrondissement, c’est que la famille habitait à proximité de la place de la Réunion, où Pauline et ses enfants résident toujours. Le quartier apparaît régulièrement en toile de fond du récit : la vue depuis leur appartement de la rue des Orteaux ou encore le cimetière du Père Lachaise où Frédéric a été incinéré. 

Ce qui a motivé l’écriture, c’est aussi la nécessité d’évoquer un sujet tabou – les décès prématurés par cancer. “On pense que c’est rare, mais c’est faux. Cela concerne 500 000 personnes en France ces dix dernières années”, explique Pauline. L’objectif, c’est aussi de sortir de la solitude tous ceux qui vivent la même situation. “Je n’ai pas voulu en faire un livre larmoyant. Le message, c’est de prendre conscience que cela n’arrive pas qu’aux autres et du coup, de vivre pleinement. En hommage à ceux qui sont partis, on se doit de déployer une folle énergie de vie au quotidien”, estime Pauline. Le message est passé. 

Envie de l’acheter ou d’en savoir plus ? Le livre est disponible sur commande chez votre libraire préféré (mais aussi sur la Fnac ou Amazon). Comptez 11,90 € l’exemplaire. Un ebook est aussi téléchargeable en ligne (4,99 €). Enfin, une rencontre sera organisée à la librairie Le Merle moqueur (51, rue de Bagnolet, 20e), vendredi 18 février à 19h30. 

 

Photo prise au café La Chope, place de la Réunion.


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