Apparu ce matin sur notre fil Instagram, ce texte écrit par Marianne Ciaudo (@etang_de_kaeru) nous a touché. Parce qu’il fait écho à la nostalgie qui nous assaille souvent en automne et aux liens affectifs que nous nouons avec notre lieu de vie.

“Mon quartier. Je pensais y rester longtemps lorsque j’ai emménagé avec mon conjoint. Et puis, il m’a quitté. Je pensais alors que la procédure serait rapide, que je partirai vite… Un an et demi plus tard, j’habite toujours dans ce petit coin du 20ème que j’apprécie de plus en plus. Je partirai quand même, malgré cet attachement au quartier, à son ambiance, à la gentillesse des commerçants. Rester à Paris serait délétère et puis, je n’ai pas les moyens financiers.

Je partirai. Mais en attendant, je vis ici, sur les pavés de guingois, je vis avec les herbes et parfois les arbres qui poussent dans les interstices entre bitume et béton, avec les ginkgo de la place de la Réunion, et les autres humains qui vivent aussi ici. Dans ce quartier, malgré la proximité du Père Lachaise, les touristes ne viennent pas. J’apprécie ce calme. Et d’autres animaux profitent aussi des parcs et des impasses pour en faire leur logis. Je suis heureuse de vivre ici, même si c’est temporaire, même si je n’ai aucune visibilité sur mon avenir. Je me sens chez moi.”

Texte & Photos : @etang_de_kaeru.

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