Et si je vous disais que le festival Du Haut des Cimes (16 au 27 juin) tire son nom… de Duodécim, un jeu de cartes créé par Julien Marcland, poète et dramaturge. La règle du jeu est simple : s’initier à la poésie en créant des alexandrins en rami.

Mais l’artiste ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Fort de son expérience et aidé par une équipe de bénévoles, il lance, en 2019, Du Haut des Cimes, un festival de poésie nomade et gratuit. L’objectif ? Transmettre son amour de la poésie contemporaine et du 20e arrondissement. “Si généralement un bon poète est un poète mort, on essaye de démontrer le contraire”, plaisante Julien Marcland.

Le quatrième art est souvent perçu comme élitiste ou comme une punition. Qui ne se rappelle pas des séances de récitation à l’école et du stress qui nous collait aux tripes ? Or, pour Julien Marcland, tout est une histoire d’interprétation : “La proclamation est importante. Mais, il y a des manières de transmettre la poésie, de la rendre vivante. On doit adopter des stratagèmes, comme avec les promenades poétiques urbaines.” Lors de deux balades (les 19 et 26 juin) dans les rues plus ou moins secrètes du quartier, les participants seront invités à composer un vers dans leur tête afin de créer un poème collectif urbain, inspiré du lieu. “On note des choses concrètes, des choses abstraites, des choses vues ou encore rêvées. C’est en quelque sorte un arpentage poétique du territoire qui relie les habitants, les quartiers, et les poètes entre eux.”

Ces balades ne sont pas les seuls temps forts du festival. Poésie immersive sous forme de jeux et chansons le 19 juin, ateliers d’écriture pour toute la famille au milieu des lapins du Dorothy le 26 juin, spectacle de danse le 18 juin, présence de Jean-Pierre Siméon le 19 juin… “Nul besoin d’être un habitué de la poésie, précise l’organisateur du festival, “chacun peut devenir poète à son tour”. Une seule condition : réserver. Et, si vous n’avez pas le temps de passer, vous aurez peut-être la chance de croiser, les 26 et 27 juin, les facteurs de poème. On ne vous en dit pas plus, mais gardez l’œil ouvert…

texte et photos : Salomé (photo 1 et 2), Julien Marcland (photo 2 et 3). 

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