Pearl de son vrai nom est une enfant du quartier des Fougères. Ses inspirations en tant que rappeuse ? Ses expériences de vie et les Etats-Unis.

 

“Bien ou bien Pearly ? Ça va ou quoi ? Tranquille”. C’est à l’espace jeune Mahalia Jackson à Porte des Lilas que j’ai fait la rencontre Pearly, jeune rappeuse, qui nous a accueilli dans ce lieu si important à ses yeux. « C’est ici que j’ai enregistré tous mes sons depuis le début de ma carrière, en 2017. Tout le monde se connaît, c’est comme une famille. C’est le quartier t’as capté ». 50 Cent, Tupac, Snoop Dogg… ce sont ces superstars américaines qui ont bercé l’enfance de notre artiste. « Les États-Unis, c’est quelque chose : la sape, un style, les grosses voitures, le rêve, tu vois ». Grâce à sa famille, elle a pu déjà voyager au pays de l’Oncle Sam, dans le New Jersey, dans sa jeunesse, à l’âge de 12 ans. L’american dream comme on dit. 

En 2019, Pearly, la vingtaine, rem­porte son pre­mier trem­plin de rap­peuse  « le nouveau talent du rap » dans lequel elle gagne le prix du jury. « Au début, j’ai voulu tester des morceaux avec des influences engagées. À vrai dire, ça n’a pas du tout marché. On ne va pas se mentir, les gens ce qu’ils veulent, ce sont des sons commerciaux ». Les trois piliers pour avoir du stream sont l’argent, les histoires d’amour et la drogue. Son dernier tube “Arraché” reprend cette dernière thématique.

Le son “Polar” dans GTA 5 qui a changé sa vie 

En janvier 2021, “Polar”, son morceau a été choisi pour apparaître dans le dernier jeu vidéo GTA 5, Grand Theft Auto. C’est la seule artiste française a avoir réussi cet exploit. « J’ai gagné 2000 abonnés en un an sur YouTube, c’était incroyable. Aujourd’hui, je suis à plus de 150 000 vues sur la vidéo ». Clip, futurs morceaux, premières scènes… autant de projets qui sont inscrits dans son agenda pour les prochains mois et années. 

Texte : Thibault JULIEN 

>> Ce portrait est le cinquième d’une série sur les talents émergents du 20e, réalisée avec le soutien de la @mairiedu20. Ne manquez pas ceux du rappeur Blacka L’Aigle, de la brodeuse plasticienne Jenna Broult, de Soukaïna, passionnée de comédies musicales et de Paul Diemunsch, graveur engagé.

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