Hot spots. Après vous avoir partagé une carte des îlots de fraîcheur dans le 20e arrondissement, on se concentre à l’inverse sur les zones à éviter en cas de grosse montée des températures.

Prise en pleine canicule, par la station spatiale internationale, une photo satellite de Paris, dévoile les zones les plus chaudes dans la Capitale. Le cliché a été diffusé il y a quelques jours par l‘ESA, l’Agence spatiale européenne. On y apprend que le 20e arrondissement, semble en moyenne moins concerné par les îlots de chaleurs urbains, que l’hypercentre de Paris, le 15e arrondissement, ou certaines communes limitrophes : Issy-les-Moulineaux, Malakoff, Montrouge, Pantin…. Le bitume et les bâtiments tendent à accumuler fortement la chaleur (effet de dôme thermique) et à y créer une élévation des températures de surface, tel un microclimat urbain.  

Dans le 20e arrondissement, les différents parcs, jardins ,et le cimetière du Père Lachaise, montrent que la végétalisation permet de réduire la température. À l’inverse, la Porte de Bagnolet apparaît comme une fournaise, avec son trafic routier incessant (300 000 véhicules/jour). La réhabilitation totale du lieu – prévoyant l’enfouissement de l’autoroute, la végétalisation des espaces publics, la renaturation des sols, la création de promenades, de pistes cyclables – semble plus que bienvenue. Le hic ? Si le démarrage est prévu prochainement, d’ici deux à trois ans, le projet pourrait mettre 15 ans à être effectif. 

Autre apprentissage : le quartier dit “des Portes” du 20e, entre Porte de Bagnolet et la Porte de Vincennes, qui comprend plusieurs infrastructures sportives, dont des stades avec des pistes synthétiques, stocke grandement la chaleur. Là encore, un projet de rénovation urbaine (lié à la Porte de Montreuil ou au quartier Python Duvernois) prévoit plus de végétalisation avec l’instauration d’une ceinture verte. Vivement !

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