Sans compter les furets, lapins, hamsters, poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux (on les appelle les nouveaux animaux de compagnie)… En conséquence, l’arrondissement compte une dizaine de vétérinaires, des dog-sitters, deux toiletteurs, une pension pour chats… et quatre espaces canins qui leur sont réservés, au square Réjane (58, rue de Lagny), au centre Louis Lumière (30, rue Louis Lumière), au jardin Frida Kahlo (26, rue de Noisy-le-Sec), et au Jardin Samuel de Champlain (18, avenue Gambetta). 

Si on remonte dans le temps, l’animal le plus présent dans nos rues (et absent aujourd’hui), était le cheval, qui tirait les charrettes et même les premiers tramways parisiens. Deux rues y font référence dans le 20e arrondissement : l’impasse des Crins où l’on y tondait a priori des chevaux et la villa des Houseaux, de hautes guêtres de cuir employées pour monter à cheval. On compte aussi un square de la Salamandre et une rue des Ormeaux (petit mollusque marin).

On aime aussi savoir que le 20e compte des animaux en liberté, même s’il s’agit en partie de pigeon et de rats… Quelques chats ont élu domicile dans le parc de Belleville et y sont nourris par des riverains. Mais c’est surtout au Père-Lachaise, notre premier réservoir de biodiversité, que résident une multitude d’espèces d’oiseaux, une famille de renards, des fouines, chouettes hulottes, mulots, musaraignes, campagnols, hérissons... 

Le conservateur des lieux, Benoît Gallot, raconte et poste de très nombreuses photos sur le compte @la_vie_au_cimetiere. Son dernier post ? Le sauvetage de trois chatons cachés par leur mère dans une chapelle à l’abandon. “Les fossoyeurs sont intervenus pour les attraper et les cantonniers les ont transportés chez le vétérinaire. L’association avec qui nous travaillons pour réguler et soigner les chats libres du Père-Lachaise m’a informé qu’ils allaient très bien et seraient prochainement placés en famille d’accueil avant d’être adoptés”, écrit-il.