LOVE STORIES – Cela fait un moment que l’on souhaite réaliser des portraits d’habitants du 20e arrondissement. Proposant à tous ceux qui le souhaitent – et qui ont une histoire à raconter, d’apparaître sur Mon Petit 20e. Lauréana, 24 ans et Marius, 20 ans, ont répondu à notre appel.

On s’aime comment à la vingtaine dans le 20e ? Réponse avec Lauréana, 24 ans, et Marius, 20 ans, qui ont répondu à notre appel à témoin sur les histoires d’amour. Aucun des deux n’est originaire de l’arrondissement : elle a grandi pas loin, à Vincennes, lui dans un petit village du Tarn, avant de rejoindre Toulouse pour ses études. C’est l’an dernier, lors d’un échange Erasmus à Glasgow (Écosse), que leurs chemins se sont croisés. Ou plutôt rejoints.

“C’était en début d’année, lors d’une rencontre entre Français dans un parc, se souvient Lauréana. “Il portait un chapeau de cow-boy, il courait comme un gamin dans tous les sens. Comme il avait des cheveux courts et pas de barbe, il avait l’air d’un enfant !”, s’amuse-t-elle. Mais les choses ont évolué en sa faveur, puisque Marius – qui arbore désormais barbe et cheveux longs – vit désormais avec elle… et son lapin obèse, prénommé Django. A leur retour, les amoureux décident de poursuivre leurs études à Paris. Elle fait du droit et rêve de travailler dans le milieu de l’art. Lui, fait de la recherche en histoire.

C’est dans le 20e que s’est concentré leur quête d’appartement. “Comme j’avais suivi des études à l’Institut Enseignement Supérieur Artistique (IESA) à Ménilmontant, et que l’une de mes cousines habite rue Sorbier, je connaissais, et je savais que c’était très sympa pour des jeunes, et plus abordable que d’autres quartiers parisiens”, poursuit Lauréana. Après avoir visité des locations, parfois glauques, le couple a trouvé un deux-pièces avec balcon dans le quartier Jourdain. “On a eu beaucoup de chance, le propriétaire a privilégié notre dossier par rapport à d’autres plus favorisés, et il n’a pas réévalué le loyer depuis des années”, se réjouit Marius.

Le quotidien de ce couple aussi attachant que débrouillard ? Se poser en terrasse à La Laverie (et commander un White Russian), faire les courses chez Lidl (budget serré oblige !), dégoter une robe qui sent bon l’été à la friperie rue des Pyrénées, chiner des vinyles côté 19e, se défouler au Hall boxing Paris, s’offrir un concert à la Maroquinerie, ou encore faire de la figuration (payée) dans des jeux télé.