LOVE STORIES – Cela fait un moment que l’on souhaite réaliser des portraits d’habitants du 20e arrondissement. Proposant à tous ceux qui le souhaitent – et qui ont une histoire à raconter, d’apparaître sur Mon Petit 20e. Manon, 25 ans, François, 43 ans ont répondu à notre appel.
Manon et François ne sont “pas faits à la base pour être ensemble”. C’est eux qui le disent. Leur couple est le fruit du hasard… ou plutôt d’une appli de rencontre. Arrivée à Paris, il y a 18 mois, Manon, 25 ans, sort à peine de ses études (un master de communication à Nantes), et compte bien profiter de ses premières années de jeune active… en célibataire. C’était sans compter sur sa rencontre avec François, 43 ans, un ancien directeur commercial, originaire de Brest, et reconverti depuis 8 ans comme comédien.
“En septembre 2020, un mois après mon arrivée dans le 20e arrondissement, ça a matché. On s’est rencontrés dans la journée et on a direct bien accroché”, se souvient-elle. Un mois plus tard, fin octobre 2020, la France s’apprête à vivre un second confinement. Les amoureux décident de le vivre ensemble, dans le 25 m2 de Manon. “On s’est dit “ça passe ou ça casse”, et au final, ça a été un accélérateur pour notre relation, explique François. Tu ne peux pas tricher, comme lors de date, quand tu vis ensemble, tu apprends à connaître l’autre dans sa complexité”.
Pourtant, les divergences entre eux ne manquent pas. Il se présente comme un “boomer” ou un “vieux con”. Elle est une fille de son époque, féministe et ambitieuse. “On a des visions antinomiques mais complémentaires, je lui donne des racines, tandis qu’elle est le feu qui attise”, s’enflamme François. Un an plus tard, en novembre 2021, il n’a pas demandé la main de Manon, mais ses oreilles. Lui offrant des boucles (et plus tard une bague…). Parce qu’il a déjà été fiancé il y a quinze ans. Et parce que “la communication passe par les oreilles”.
“Un bébé prévu ? Bien sûr ! Leur agence de communication, née en début d’année”. Elle à la stratégie, lui aux commandes des vidéos institutionnelles. Profiter du 20e, de leur quartier “cosy” de Gambetta. Avec le bar Les Ours, devenu leur QG et la boulangerie Graine d’artistes pour les croissants du dimanche. François s’essaie aussi à l’écriture de pièces de théâtre. La première qu’il est parvenu à faire jouer : celle d’un homme qui vit très mal le confinement et dont le couple se déchire. Rien à voir avec eux !
Photos : Gaëlle Guse
Merci au Café Lou Pascalou
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