Home sweet home. On ne se lasse pas des maisons en meulière de la Campagne à Paris…

Longtemps utilisée dans la construction, cette roche sédimentaire était plébiscitée pour son imperméabilité, son isolation thermique et phonique. Utilisée pour recouvrir les façades art nouveau, au début du 20e siècle, la pierre meulière est caractéristique du patrimoine architectural d’Ile-de-France. Vous aimez ?

Perchée en haut des escaliers, au-dessus de la place Octave Chanute, cette demeure est située rue Jules Siegfried. Ce n’est pas par hasard, qu’une des voies de cet ancien lotissement ouvrier (il ne doit plus en rester beaucoup !) porte le nom de cet entrepreneur alsacien devenu homme politique. Jules Siegfried (1837-1922) a fait voter une loi qui porte son nom et qui encourage la création d’organismes d’habitations à bon marché (HBM), grâce à des prêts de la Caisse des dépôts et consignations.

Cela a permis à permis d’encourager les initiatives privées, comme la coopérative à l’origine de la Campagne à Paris. Initiée en 1907, par le pasteur Sully Lombard, elle a permis de racheter cette colline boisée afin de construire des pavillons à destination des personnes à revenus modestes. Mais aussi la création d’immeubles d’habitations à bon marché (HBM), sur la “ceinture” tout autour de Paris, comme à quelques mètres de là, le long du boulevard Mortier.

Photo : Merci à @Flo.phili

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