La tornade de la rentrée est passée, et vous avez peut-être la sensation que vos vacances étaient il y a 5 ans ? Normal, tant la période peut s’avérer intense en termes de stress et d’organisation. Alors, comment gérer au mieux ? On est parti prendre conseils auprès d’une experte, installée dans le quartier Jourdain. Objectif : une vie plus apaisée !

Profession naturopathe. Émilie Marcheval, 41 ans, habite le 20e arrondissement depuis 2008, plus précisément dans le quartier Jourdain. Originaire de Bordeaux, elle a eu une première vie de juriste. Spécialisée en droit du sport, elle a exercé au comité olympique et à la Ligue de foot professionnel, homologuant les transferts de joueurs et les compétitions. Un job “hyper intéressant, compte tenu des nombreuses problématiques juridiques spécifiques à ce sport”, explique-t-elle. Après plusieurs années comme Directrice du service juridique, l’épuisement la guette et elle se tourne vers la Naturopathie, une discipline entrée dans sa vie 10 ans plus tôt.

“Lors de ma première consultation, j’en suis ressortie avec l’impression de marcher sur l’eau. On m’avait (enfin!) donné les clefs de fonctionnement de mon corps”, se souvient-elle. Après de très nombreuses lectures sur le sujet, elle vient de suivre une formation (Cenatho) de 18 mois et est désormais naturopathe à son tour. Son souhait ? “Sortir du cliché de mangeurs de graines ! On peut allier plaisir et bonnes habitudes !” Les conseils qu’elle nous donne en rentrée, apparaissent assez simples, en apparence ? “Plutôt que d’aller chercher des solutions compliquées, il ne faut pas sous-estimer la puissance des fondamentaux”, préconise-t-elle.

Qu’est-ce que la naturopathie ? C’est une discipline qui permet d’avoir le mode de vie qui nous correspond. Avoir la bonne alimentation, faire le sport qui convient à sa musculature, trouver des outils de gestion des émotions qui fonctionnent sur nous, adopter les habitudes qui nous font du bien. L’idée, c’est de personnaliser les conseils et ne pas faire les choses de façon standardisée. Ce n’est pas parce qu’une solution marche chez une copine ou son conjoint, que cela ira pour nous.

LES CONSEILS

 1/ Respecter son sommeil. Il n’y a pas de honte à avoir envie/besoin de se coucher tôt. Le sommeil répare. La fatigue rend irritable, peut dérégler les hormones, rendre plus sensible à la douleur, et donne très faim.

2/ Respirer. On est nombreux à avoir le diaphragme un peu tendu à cause du stress et de ce fait, à ne pas respirer amplement. Prendre quelques minutes le matin respirer par le ventre… et méditer si ça nous tente. S’ils sont mal oxygénés, le corps et le cerveau fonctionnent au ralenti.

3/ Écouter sa faim. Maintenir un rapport instinctif à la nourriture, car difficile de s’y retrouver entre toutes les injonctions. S’écouter, manger quand on a faim, et à sa faim.

4/ S’hydrater correctement. Cela paraît bateau, mais malgré les recommandations officielles, beaucoup de gens ne boivent pas leur litre d’eau quotidien. Si possible boire le matin (pour terminer la détox nocturne) et en dehors des repas. Car, pendant, cela dilue les sucs digestifs.

5/ Ne pas négliger les protéines. Il faut en “mettre dans le moteur”, pour avoir de l’énergie. Sauf qu’on mange de moins en moins de viande et de viande rouge, sans pour autant suppléer avec d’autres sources de protéines, comme par exemple des légumineuses. Les superaliments tels que les graines de chanvre, de courges et la spiruline peuvent être de bonnes alternatives (si vos intestins les tolèrent).

6/ Comprendre l’importance du “bon gras”. Dans les périodes intenses, on a besoin d’omega 3, qui sont des constituants essentiels des membranes cellulaires et leur assurent fluidité. On en trouve dans les différentes huiles (colza, lin…) et dans les petits poissons gras (à consommer deux fois par semaine).

7/ Haro sur le sucre. On aura tendance à se jeter dessus pour se donner du jus et du réconfort, alors qu’il s’agit d’un faux-ami, qui va provoquer un pic de glycémie, qui va ensuite baisser et vous mettre dans les choux. On aura fait pire que mieux. Optez plutôt pour un en-cas salé ou une poignée d’amandes.

Photos : Chloé Lapeysonnie
* Partenariat

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