Si vous vous êtes déjà demandé pourquoi le “Mon” dans Mon Petit 20e, vous savez désormais pourquoi : le “Le” était déjà pris ! Après deux ans d’existence, nous sommes (enfin) allés tester ce restaurant quasi homonyme, situé dans le quartier Jourdain

La première surprise se fait dès l’entrée, le resto est plus grand que ce que l’on peut voir depuis la rue ! S’il y a quelques tables au niveau du trottoir, un escalier dévoile en contrebas une seconde salle bien plus spacieuse. Bien que le service du midi, ce soit la petit salle qui soit favorisée, vous aurez tout le plaisir de découvrir la deuxième salle lors du service du soir.

Le midi, la carte affiche un choix limité (deux entrées, deux plats, deux desserts), mais c’est bon signe puisque fait maison avec des produits frais et de saison. La formule est bien en phase avec ce qui se fait en termes de prix, pour des restos similaires dans le quartier: 17€ pour entrée/plat/café ou plat/dessert/café ou 20€ pour l’entrée/plat/dessert/café.

Lors de notre venue, on a opté pour une salade carottes-œufs-cumin des poireaux vinaigrettes-jambon fumé, puis du filet de sébaste au curry, purée, flan de brocolis et orge grillé. C’est joliment dressé, assez copieux avec une cuisson parfaite pour le poisson. Le soir, c’est à la carte. Comptez 7 à 10€ pour les entrées (terrines, Saint-Jacques), 18/19€ le plat (joue de bœuf, blanquette…) et 8€ le dessert (tatin, tiramisu).

Les amateurs d’Hergé auront sûrement saisi la référence du nom : le Petit Vingtième était le supplément pour enfants du quotidien belge Le Vingtième Siècle, dont Hergé était rédacteur en chef. Entre 1928 et 1940, les lecteurs ont vu passer de nombreux personnages à travers ces pages dont le célèbre Tintin. Le nom du journal et la typographie étant libres de droit, ils ont même pu être repris ici.

Un dernier mot sur la déco, qui là aussi mise sur le charme de la tradition : carreaux de ciment, tables et chaises en bois, banquette en cuir… avec aux murs des clichés anciens, qui représentent le 20e arrondissement, signés Léon Claude Vénézia. Un photographe a documenté les transformations de l’est parisien, des années 60 aux années 80.

>> Le Petit Vingtième. 381 rue des Pyrénées. Le midi (12h-15h) du mercredi au samedi. Le soir (19h30-23h30), du lundi au samedi.

Texte : Kim Dommergue

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