Désignée cette année comme l’une des rues les plus cool au monde (par le magazine lifestyle Time Out), la rue de Belleville est une source inépuisable d’inspiration pour le photographe franco-marocain Jérémie Azuelos.
Alors qu’il vit à Casablanca (Maroc), ce trentenaire ne manque jamais d’y faire un tour, à chacun de ses passages parisiens. “J’y ai mes repères et mes petites habitudes”, raconte cet ancien Parisien, travaillant dans l’horlogerie. Équipé de son appareil compact numérique (Ricoh GR III X, conçu pour la street photography), il aime photographier la vie urbaine et les histoires qui s’y rapportent. Quand il se balade à Belleville, c’est accompagné de son fils de deux ans, afin de partager avec lui ses découvertes, échanges et aventures visuelles. “Il est confortablement installé dans sa poussette, pendant que papa parle à tout le monde”.
Ce qui le fait appuyer sur le déclencheur, ce sont “les visages et les vies des personnes que je rencontre”, explique ce passionné, qui a fait de Belleville sa muse. Mais pourquoi ce quartier-là du 20e arrondissement ? “Pour sa mosaïque de communautés, son tissu social à la fois complexe et attirant, qui nous invite à comprendre et à apprécier les nuances de notre société”. Tout un programme.
Notez que toutes les photos de cette série ont été prises rue de Belleville sauf le portrait ayant pour fond du graffiti (rue Denoyez), et celle ou l’on aperçoit en flou le métro Belleville. Envie d’en voir plus ? Retrouvez l’intégralité du travail de Jérémie sur sa page Instagram @azuelosjeremie.
Les slameurs « Fil de l’air » et « l’Aphone » (de dos) au Culture Rapide, Cabaret Populaire.
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