Habitante de l’Est Parisien (entre Belleville et Colonel Fabien), Marie Algrain “pratique” le 20e arrondissement depuis des années. Elle a longtemps travaillé au @cafelalaverie, puis a fait un stage de graphiste à l’@atelier.figura.sfondo, elle aime acheter ses livre au @montenlair et se rendre au Café Théâtre Le Populair’. Photographe à l’origine, formée au graphisme aux Gobelins, cette illustratrice autodidacte y déplore le naufrage de la culture : “Je trouve que ce qui se passe est hallucinant. Je viens de prendre le train, on était les uns sur les autres. Alors que dans les lieux culturels, en espaçant les spectateurs masqués, les gestes barrières pourraient être bien respectés. La culture est vraiment le parent pauvre de cette crise sanitaire”.

On profite de son dessin pour vous informer que si les lieux culturels sont fermés, ce n’est pas pour autant que rien ne s’y passe. Au contraire, ils cherchent à poursuivre leurs activités malgré le confinement. Notamment dans le 20e. @lacollinetheatrenational a envoyé des lettres manuscrites reprenant des extraits de texte, dans le cadre de l’opération “Poésie en boîtes”. Et propose des cadavres exquis en vidéo sur Instagram.

Au Pavillon Carré de Baudouin, l’exposition “D’un confinement à l’autre” est, elle, proposée en visite virtuelle. Originaires d’Iran, Palestine, Syrie, Ukraine, Venezuela, Guinée, RDC, Soudan et Pakistan, des artistes en exil “reviennent sur le récent confinement pour mettre cette période en relation avec leur histoire”. Ils livrent leur vision de ce moment inédit à travers des dessins, peintures, installations, décors et films. Plus d’infos sur pavilloncarredebaudouin.fr