“J’y joue au basket depuis 15 ans, j’y suis attaché. Alors ça me faisait un pincement au cœur quand je me rendais compte que beaucoup n’en avaient jamais entendu parler. En plus, on est plutôt performants sur le terrain…” Pour améliorer la visibilité de son club de cœur, le photographe Anis Martin a mis son talent à exécution. Improvisant des shootings dans les vestiaires pour réaliser, progressivement, les portraits des 250 membres du club.
Une stratégie visuelle qui a complètement fonctionné sur nous. Pour en apprendre plus sur ce club historique du 20e arrondissement, on a échangé avec Sébastien Watrin, qui y joue depuis ses 8 ans, et qui en est, depuis quelques mois, le président. Créé en 1962, le Ménilmontant Paris Sport est l’émanation de deux clubs très anciens, la Jeanne d’arc de Ménilmontant (fondée en 1899, liée à la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes) et les Ménil’montagnards (datant de 1898, lié à la l’église rue Julien Lacroix).
D’abord multisports, le club s’est recentré sur le basket, il y a une dizaine d’années, accueillant les pratiquants masculins, quand le Paris Lady Basket s’est lui consacré aux filles. Les entraînements et les matchs ont lieu au gymnase des Pyrénées (296, rue des Pyrénées, où l’on trouve aussi des bains-douches). On peut débuter dès 5-6 ans, démarrer la compétition à 10-11 ans, tandis que le joueur le plus âgé à 65 ans.
“Notre philosophie, c’est de former et d’éduquer les jeunes. Nous sommes dans un quartier populaire où certains peuvent avoir besoin d’un cadre pour avancer dans la vie. Alors on leur apprend des choses, on leur propose aussi des formations…”, détaille Sébastien Watrin. S’il faut un certain niveau pour jouer en équipe 1 (l’une d’elles évolue en nationale 3, une autre en 1ère division régionale), le niveau sera plus ouvert en équipes 2.
D’ailleurs, il reste de la place dans certaines, si vous souhaitez les rejoindre en cours d’année. Côté tarif, comptez environ 270 € l’année. Si vous voulez vous renseigner, ou juste regarder, sachez que le gymnase est accessible gratuitement les samedis et dimanches après-midi pour voir des matchs (Programme est à retrouver sur le site de la fédération française de basket).
Photos : Lendo et Illan qui jouent en U20, Mathyss et Ibrahima, coach des U17, et Aurélie, seule fille du club qui joue en vétéran. Crédit : Anis Martin @ballasinparis
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