Pigalle. Paname. Defend Paris. God Bless Barbes. On ne compte plus les marques qui mettent à l’honneur un quartier parisien.
Si l’engouement a débuté en 2008 avec Pigalle, quelques stations vers l’est, ce fut ensuite au tour de Belleville de faire son show. Créée par Nicolas Dhegbo en 2012, NO/ONE propose une collection entière liée à notre cher 20e. Un arrondissement également important aux yeux de Maïwenn, habitante du quartier. Preuve en est, en 2015, la réalisatrice de Polisse arrive sur le tapis rouge du festival de Cannes… arborant fièrement un t-shirt “Belleville Hills”. Résultat des courses : les réseaux sociaux s’emballent. Le T-shirt Belleville Hills est sur toutes les lèvres et tous les posts.
Deux semaines plus tard, c’est au tour de Rihanna de sortir dans les rues new-yorkaises avec le fameux t-shirt Belleville Hills…alors qu’il était en sa possession depuis deux mois. En septembre, c’est Jay-Z qui le sort de son dressing. En France, on peut citer Queen Latifah ou Christina Cordula. Simple hasard ou engouement médiatique, on ne saura jamais… Mais à la rédaction, on a notre petite idée !
De Beverly Hills à Belleville Hills
Ce qui plaît ? Un basique et un jeu de mot qui fait sourire. Pourtant, quoi de plus opposé que les paillettes de Beverly Hills à Los Angeles et l’ambiance populaire de Belleville à Paname ? Mais alors, pourquoi avoir choisi Belleville ? “Quand mes parents sont arrivés à Paris, ils se sont installés à Belleville. C’est le quartier où j’ai grandi et dans lequel j’habite encore”, précise Nicolas Dhegbo. NO/ONE mise sur l’esprit de quartier et ça marche !
Mais NO/ONE, “parce que oui c’est son nom, même si beaucoup de gens confondent le nom de la marque, et celui de la collection sur Belleville”, ce n’est pas que des tee-shirts. La marque décline toute une gamme de vêtements made in France en coton biologique : blousons, sweats, casquettes, chaussures… >> Comptez 50 € pour le t-shirt, disponible en plusieurs couleurs.
Texte : Salomé. Photos : NO/ONE.