150. C’est le nombre d’œuvres de la collection Gilles Balmet, “Happy Together”, présentée jusqu’au 2/10 au Pavillon Carré de Baudouin.

Si l’artiste-collectionneur, qui habite le 20e, n’en est pas à sa première exposition, il propose cette fois-ci un événement en deux actes. Le rez-de-chaussée est consacré à ses œuvres personnelles, quand l’étage présente un échantillon de sa collection privée. Rassemblant des artistes comme Kiki Smith ou David Reed, la majorité des pièces proviennent d’échanges.

Pour tout avouer, notre première visite au 121 rue de Ménilmontant ne fut pas vraiment un succès. En tant que novice, difficile de s’y retrouver au milieu de toutes ses œuvres. Et oui, l’art contemporain n’est pas toujours très accessible ! Déambulant au milieu de pièces artistiques plus ou moins conceptuelles, les quelques premiers visiteurs ne semblaient pas franchement inspirés. “Il n’y a pas grand chose qui a captivé mon attention”, explique Sarah, venue du Val-d’Oise pour assister à l’exposition. “Mais ça fait plaisir d’écouter l’artiste dans la salle multimédia, on peut comprendre sa démarche”, ajoute la mère de deux enfants.

Ce qu’on vous conseille, avant de vous y rendre, c’est de vous renseigner sur les horaires où l’artiste ou la médiatrice de l’exposition sont présents sur place (on n’a pas réussi à avoir d’heures précises). Histoire de pouvoir leur poser vos questions ! “La plupart des gens n’osent pas aller dans des galeries d’art. Pourtant, on a une véritable envie de partager et de rendre le contemporain accessible”, nous a expliqué ce matin Gilles Balmet. Alors autant les solliciter ! “Avoir, dans le 20e, un ensemble aussi varié d’artistes, c’est une chance. Et puis c’est gratuit alors il ne faut pas hésiter à être curieux”, poursuit-il.

C’est en se laissant bercer au rythme des explications du collectionneur, que nous avons découvert une pépite : le triptyque de la Place Franz Liszt de Benoît Broisat. À partir d’un témoignage, l’artiste a reconstitué cette place parisienne (10e) ainsi que Bolek, un kiosquier, … sans jamais y avoir mis les pieds ! Preuve que dans l’art contemporain, la démarche artistique est souvent tout aussi singulière que le résultat. Le voilà, notre petit apprentissage culturel du jour !

texte et photos : Salomé Ferraris

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