Atelier Elemento : à Belleville, l’école de bijouterie se double d’un lieu d’exposition

Saviez-vous que le 20e arrondissement accueille une école de bijouterie comme nulle autre pareille ? Que des élèves viennent de régions, et même de l’étranger (du Japon !) pour assister aux ateliers ? On fait les présentations.

La singularité de l’Atelier Elemento, c’est de proposer des cours hebdomadaires, par demi-journée (matin, après-midi, soir) en petit comité (6 personnes max). Alors que jusqu’ici la bijouterie était enseignée dans des écoles spécialisées, en formation initiale pendant un à deux ans. L’idée est née dans la tête d’Andrea Pineros, créatrice de bijoux, et habitante du 20e, qui cherchait une nouvelle façon de démocratiser l’enseignement de la bijouterie.

Originaire de Colombie, tombée amoureuse de Paris, elle a fait ses armes en tant qu’enseignante en école de bijouterie ainsi que dans l’organisation d’expos avant de lancer l’atelier. Elle fut rejointe dans ce projet par Virginie Blajberg, directrice artistique dans la publicité pendant 20 ans, reconvertie dans le bijou.

Ouverte en 2021 dans le quartier Belleville (qu’elles adorent pour sa concentration d’artisans), leur école repose sur une pédagogie bienveillante, un enseignement technique généraliste et sur l’accompagnement individuel. Comptez 85 € pour un atelier découverte de 3 heures d’où vous repartirez avec votre bijou (bague ou boucle d’oreille) et 480 € le trimestre pour des cours réguliers. Des ateliers thématiques intensifs sont également organisés le week-end : dorure, sertissage, gravure, texture, polissage…

La nouveauté, c’est l’ouverture d’un espace attenant où sont exposées et vendues des créations réalisées par des pros (Marion Colasse, Claire Wolfstirn, Cécile Flory, Galatée Pestre, Virginie Blajberg et Andrea Pineros). Objectif : donner de la visibilité aux créateurs contemporains dont elles aiment le travail et ouvrir le regard des élèves en leur donnant des sources d’inspiration. “Montrer que le bijou peut-être chargé d’une identité, et raconter une histoire, au même titre qu’une œuvre d’art”, conclut Andrea.