Voilà plusieurs mois que la culture est à l’arrêt, et le street-artiste Philippe Hérard le fait savoir.
Constituée de collages et dévoilée hier, sa fresque fait apparaître plusieurs secteurs culturels – le cinéma, le théâtre, la peinture, la sculpture, la musique et la danse -, tous considérés comme “non essentiels”. Avec la fermeture des lieux culturels, la précarisation des artistes et des techniciens, c’est tout le secteur culturel qui craint de disparaître. Comme des encombrants déposés à la rue, résume Philippe Hérard. Rendez-vous rue des Couronnes, si vous voulez l’admirer de plus près…
Nous vous avions déjà parlé de cet artiste engagé, qui habite Belleville depuis 30 ans, lors d’un précédent post, en décembre dernier. Lors du second confinement, il s’était fait connaître par une série de collages intitulée “Cent-Sortir”. Il y tournait en dérision cette situation d’enfermement que nous vivions (et que nous vivons toujours). Que nous réservera-t-il pour le prochain confinement ? Si on adore son travail, on préfère – quand même – ne pas y être… et le laisser prochainement s’exprimer sur notre liberté retrouvée ! #LaissezMoiRever