Que les dimanches sont propices à la créativité ! Après “Dimanche matin bijoux”, marque de boucles d’oreille made in 20e, on vous présente les “collages du dimanche” de Pascaline Marange.
Après avoir toujours vécu à Toulouse, c’est dans le 20e arrondissement de Paris, rue de Bagnolet plus précisément, que Pascaline, 59 ans, s’est installée depuis cinq ans. Graphiste de profession, pour les librairies et le monde de la culture, elle consacre l’autre partie de ses journées à découper, assembler, coller ce qui l’inspire dans de vieux magazines, livres ou prospectus, qu’elle adore chiner, ou que ses amis lui gardent.
Une passion qui lui est venue de la peinture : “Comme je n’étais pas du tout inspirée, je faisais des collages avant de peindre, et finalement, les collages sont restés ! Je pars d’un personnage, souvent une femme, puis je lui crée son univers”, explique-t-elle. Appelez-là donc collagiste, comme avant elle, Prévert, Matisse, et toute une flopée de surréalistes et de dadaïstes. Un art plastique qui revient dans la tendance, illustrant les pages des magazines, les affiches d’événement (de la “vie d’avant”), jusqu’au dernier vinyle de Julien Doré.
On a découvert que certains projets sont collectifs. Pascaline vient de participer à celui d’un artiste autrichien qui a récupéré plusieurs passeports anciens et demandé à des collagistes à travers le monde d’en remplir chacun une double-page. Arrivé des Etats-Unis, le passeport customisé par Pascaline est reparti aux Pays-Bas. Vous l’aurez constaté, son univers, c’est le surréalisme, “parce que c’est riche et que j’ai un petit côté déjanté”.
Récemment, d’autres collages, plus sobres, ont fait leur apparition dans son appartement : ceux de sa fille, étudiante aux Art Déco. Les chiens ne font pas des chats ! Envie de vous offrir un collage ? Vous pouvez contacter directement Pascaline. Côté prix, comptez en moyenne dans les 200 €. Rdv à 18h, comme chaque dimanche, sur son Instagram, pour découvrir un nouveau collage.