Dès qu’en fin de journée de jolies lumières strient le ciel du 20e arrondissement, vous êtes plusieurs à avoir le réflexe de nous partager la vue de vos fenêtres… qu’on s’empresse souvent de repartager. Ce soir-là, on est tombé en amour, et devenu très jaloux, de la terrasse de Nicolas Guthart à Ménilmontant. Alors, on lui a demandé de se présenter, et de nous partager ses recos dans le quartier.

Qui est Nicolas ? “Je suis né à Paris au début des années 70, nous habitions avec ma mère au 333, rue des Pyrénées. Depuis, je n’ai quasiment pas quitté le 20e sauf pour quelques piges dans le 12e ou le 15e arrondissement.” Son QG ? “La rue du Retrait, et la résidence du passage du Ruisseau de Ménilmontant, face à l’école maternelle où j’habite depuis plus de 25 ans. C’est à cette adresse que mes enfants ont grandi et où de nombreuses relations d’amitié se sont tissées avec les voisins au fil des années.

Je me suis même associé avec deux d’entre eux pour la création de magazines de cultures urbaines, édités pendant plus de 15 ans. Aujourd’hui encore nous développons la marque d’objets durables Païsan pour laquelle je commence à chercher un espace à Paris afin d’ouvrir notre deuxième boutique (la première est dans le Finistère) et peut-être dans le 20e, à bon entendeur !”

SES ADRESSES. 

La rue Lesseps où se situait mon école primaire avant d’aller au Collège Jean-Perrin devant lequel descend la rue Saint-Blaise jusqu’à l’église Saint-Germain de Charonne. Je tournais à gauche vers le quartier de la Réunion pour rejoindre mes amis ou je repartais vers chez moi, nous habitions alors rue Martin Garat du côté de la Porte de Bagnolet.

La boulangerie Elements – Pains bio au levain. Claire la joyeuse boulangère ne travaille qu’à partir de bons produits c’est toujours un plaisir d’échanger avec elle dans son “atelier boulangerie”.

Les Plateaux Sauvages, où mes enfants se rendaient pour suivre des ateliers artistiques. J’y apprécie la programmation et la tarification responsable, vous payez votre place entre 5 et 30€ suivant vos possibilités.

La piscine Georges Vallerey. Si Johnny Wessmuller (Tarzan) y gagna ses médailles d’or olympiques en 1924, j’essaye d’y aller régulièrement et plus modestement depuis de nombreuses années.

La rue Laurence Savard, que j’emprunte tous les jours. Une des plus belles rues pavées de Paris. J’aimerais faire un portrait de chacun de ses habitants, convaincu que de très belles histoires se cachent derrière chaque porte.

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