La place Fréhel apparaît comme une respiration dans la longue, encaissée et animée rue de Belleville.
“Dent creuse”. C’est par ce terme d’urbanisme (ignoré pour ma part jusqu’ici), qu’on désigne “un espace non construit entouré de parcelles bâties”. Un peu comme une chicot manquante au milieu d’une dentition. En centre-ville, dans des lieux très denses, la “dent creuse” résulte souvent de la démolition d’un immeuble, sans reconstruction ultérieure. C’est le cas de la place Fréhel, qui existe suite à la destruction involontaire d’immeubles lors de la construction de la ligne 11 du métro. Quand vous vous y installerez pour prendre un café en terrasse, ne manquez pas d’y admirer deux fresques de street d’art (ou plus parfois !) : celle représentant un détective en chasse de Jean Le Gac, et celle de l’artiste Ben “Il faut se méfier des mots”. Ainsi que les efforts de végétalisation des riverains qui œuvrent à l’instauration d’un jardin partagé.