Rendez-vous au 49 rue de Belleville pour découvrir un “jeune” resto, ouvert il y a tout juste un an. Avec la crise sanitaire, les petits plats s’emportent ou se font livrer.
Techniquement, on est dans le 19e. Mais depuis la création de ce compte, on a fait de toutes les rues frontalières (boulevard de Belleville, de Ménilmontant, de Charonne, cours de Vincennes) l’intégralité de notre royaume ! Samedi, c’est dans ce 20e “élargi”, chez @AmaSiam.paris, rue de Belleville, qu’on a commandé à dîner. On l’avoue, on a un gros faible pour la nourriture asiatique (et ça empire depuis qu’on ne peut plus voyager). Ensuite la carte très succincte (toujours bon signe !) nous a fait de l’œil, avant que la livraison – opérée par leur soin – achève de nous convaincre.
Derrière ce resto, il y a une jolie histoire familiale. En 1985, un couple d’origine laotienne, vietnamienne et chinoise ouvre le @laosiam_paris, qui deviendra une institution bellevilloise. En janvier 2020, ce sont leurs trois fils, Alexandre, Frédéric et Nicolas, qui prolongent la lignée avec cette seconde adresse voisine. Au menu ? “les recettes de notre maman, que l’on mange à la maison depuis notre enfance (…) cuisinées avec des produits bruts provenant le plus possible de productions locales, biologiques ou raisonnées”.
On a commandé plusieurs plats, à se partager façon tapas : une salade de poulet, bien assaisonnée avec de la feuille de moutarde, sauce soja et huile de sésame (Kaï Yen, 8 €). Une Kiao Nam soup, soit un bouillon et deux délicieuses ravioles au porc (7 €). Un Nam Tok Moo, une échine de porc marinée et grillée (bien tendre !), servie avec du riz sauvage (15 €). Et un Khao Phad, un savoureux riz sauté à la citronnelle et aux légumes (13 €). On a juste loupé le Banh mi, à la carte cette semaine (on est fan, d’habitude). À tester une prochaine fois. Car oui, on récidivera.
>> 49, rue de Belleville. Du mardi au samedi 12h-15h, 18h-20h. Vente à emporter ou livraison (+6,90 €) dans les 6 km autour du restaurant. amasiam.com