Après sept mois de sevrage, la réouverture des terrasses apparaît comme une bouffée d’oxygène pour les habitants du 20e. Et ce ne sont pas les quelque 10 °C, les averses et les bourrasques qui vont refroidir la convivialité des flâneurs. Nous sommes allées à leur rencontre, entre deux percées ensoleillées.
Charlotte, 24 ans, Sami, 24 ans et Nathan 23 ans, tous les trois photojournalistes. Abrité par le store des Rigoles, le groupe se prépare avant un rendez-vous professionnel : « Il fait un peu froid, mais ça n’est pas démotivant. On reviendra plus tard ! »
Philippe et Manon, cinéastes. Si le couple vit au Canada, il dispose d’un petit studio dans le quartier. Alors, quand nos expatriés ont entendu parler de la réouverture des terrasses en France, ils n’ont pas hésité : « Les Mésanges, c’est un lieu mythique, un peu comme un ancrage quand on revient. Et puis c’est simple et sans chichis. »
Accoudés à la terrasse de Mr Culbuto, Agathe, 28 ans, chargée de projet culturel et Sébastien, 39 ans, architecte. « Ça n’était pas du tout prévu. On était chez Agathe et on s’est dit : “mais en fait, les terrasses réouvrent, alors sortons” ». En rigolant, il ajoute : « En tous cas, on espère que ça deviendra un jour férié en 2022. »
Baptiste, 28 ans, responsable communication dans la tech. « C’était prévu depuis 6 mois » plaisante-t-il en sirotant son café aux Rigoles. « Je ne sais pas si ça devrait devenir un jour férié mais, après la pandémie, on pourrait en faire un hommage ».
Clara et Juliette, 18 ans, Ambre et les deux Luce, 17 ans, toutes en Terminale, attablées à Mon Coeur Belleville. « On était là à la première heure. Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, on voulait être en terrasse ! »
Lorena, 28 ans et Dan, 25 ans, étudiants en communication. « On était déjà venus aux Bols d’Antoine, c’était bon, pas cher et la vue est top, donc on y est retournés après notre matinée de cours ».
Texte et photos : Salomé Ferraris