Qui a la chance d’habiter dans une rue tenant son nom d’une femme ? Une minorité, puisque c’est le cas de 12 % des rues parisiennes.
Quand je lève les yeux sur une plaque d’une rue que je ne connais pas, c’est toujours une agréable surprise que de découvrir le nom d’une femme. Mais je vais rarement chercher plus en détails qui elle était. Heureusement Laura (@petrouuchka) n’est pas comme moi. Cette professeur de français a profité du confinement pour “assouvir une curiosité personnelle” et consacrer un post à chaque femme illustre et méconnue croisée au détour d’une rue.
“Je me suis dis que cela pourrait intéresser d’autres personnes, et que ce serait ma forme à moi d’engagement féministe. Je réalise les textes et les dessins, ce qui nécessite plusieurs heures de travail par semaine”. Habitant le 11e arrondissement voisin, elle profite de balades à travers Paris pour représenter un maximum d’arrondissement et le plus d’époques possibles (“Plus on remonte le temps, plus les femmes sont rares”).
C’est d’ailleurs pour cela qu’on relaie ici la vie d’Hypathie d’Alexandrie, l’une des rares femmes mathématiciennes de l’Antiquité, qui a un (tout petit) passage à son nom dans le quartier de la Réunion. Plusieurs autres rues du 20e arrondissement sont déjà visibles sur son compte : rue des docteurs Déjerine, place Carmen et allée Zabel Essayan. Bonne lecture !
>> Et pour les femmes illustres enterrées au cimetière du Père Lachaise, on vous rappelle l’existence du génialissime @merelachaise